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Conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima sur la qualité du poisson

Les professionnels de la pêche s'inquiètent des conséquences éventuelles du tsunami du 11 mars 2011 à Fukushima, ainsi que des conséquences écologiques de la catastrophe nucléaire qui a suivi. Quels sont les risques de contamination par les isotopes radioactifs (par exemple le Cesium-137) pour la faune aquatique en général et les poissons, mollusques et autres crustacés en particulier?

Dès l'annonce de l'accident, la Commission européenne a chargé l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire d'accentuer ses contrôles sur les produits marins en provenance du Japon. Ceux-ci sont heureusement relativement peu nombreux. Traditionnellement, le Japon importe davantage de poisson qu'il n'en exporte. Certes, un petit nombre de délicatesses et de spécialités japonaises figurent au menu des restaurants locaux, sans qu'il soit pour autant question de poisson frais ni ne produits équivalents.

En Alaska, les autorités s'interrogent sur les dangers qui menacent les stocks de poissons, notamment de saumon et de colin d'Alaska. Les autorités américaines sont extrêmement attentives à la qualité de l'eau. En vertu de leur connaissance des courants dans l'Océan Pacifique, les scientifiques redoutent que les eaux polluées atteignent la côte ouest des Etats-Unis à la fin de cette année ou, au plus tard, en 2015. Dans ce secteur, on a constaté çà et là une légère augmentation de la radioactivité qui pourrait cependant être due à des variations naturelles de la radioactivité endémique de l'eau de mer.

Le poisson pêché à proximité immédiate des côtes japonaises pourrait être gravement pollué. Les stocks de poissons d'Alaska ne seraient toutefois pas plus menacés par cette pollution qu'ils ne le sont par l'exposition à la radioactivité liée au trafic aérien ou routier.

Pittman Seafoods a fait procéder à des tests de radioactivité sur des poissons pêchés à 1 500 kilomètres au large de Fukushima avant et immédiatement après la catastrophe. Ces tests n'ont pas démontré de façon formelle une quelconque augmentation de la radioactivité. Au contraire, on a même constaté une légère diminution. Les éléments radioactifs détectés étaient uniquement dus à la radioactivité existant naturellement dans l'océan.

Nos fournisseurs ne se sont pas contentés du dépistage effectué aux postes d'inspection frontaliers de l'Union européenne. Afin de se rassurer, ils ont pratiqué des tests de radioactivité sur les premiers poissons qui ont été pêchés après la catastrophe. Sans oublier les contrôles sanitaires permanents effectués par les autorités internationales. Jusqu'à présent, le « Rapid Alert System for Food and Feed » (RASFF) n'a publié aucune information alarmante en l'espèce.

Durant le premier trimestre 2013, l'AFSCA a analysé 91 échantillons (contre 91 en 2011 et 103 en 2012) dans notre pays. Tous les résultats se sont révélés parfaitement conformes avec le règlement d'exécution de la Commission du 26 octobre 2012.

Les seules actions entreprises par le passé en Europe concernent des produits purement japonais, tels que les crustacés et les légumes. Avant d'être exportés vers l'Europe, plusieurs de ces produits ont subi des tests sanitaires. Chez Pittman Seafoods, nous avons attentivement étudié ces tests sans constater le moindre risque pour nos produits. La conclusion qui s'impose est donc qu'il n'y a aucune raison de céder à la panique.

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